mardi 16 février 2010


UN pour tous !

Réunir, sur une même chanson, les paroles du Hypnotize de Notorious BIG, le beat de Umbrella de Rhianna, et les violons de Spaceman, le film de John Carpenter sorti en 1984 ? Le pari semblait fou. Pourtant Dan Black l’a fait, porté par le désir de s’affranchir des frontières qui, trop souvent, séparent le rock, l’electro et le hip-hop.
Un souffle de liberté qui anime l’ensemble de son premier album solo, UN, sorti le 2 Novembre dernier.
Lorsqu’en août 2008, il diffuse Hypntz sur sa page MySpace, Dan Black sait qu’il va surprendre ceux qui l’ont découvert au micro du groupe indie-rock The Servant.
Comme pour marquer physiquement ce nouveau départ, Dan s’installe définitivement à Paris, au cœur du Marais. Enfermé dans son studio perso, Dan revient à ses premières amours, des sons electro-pop qu’il explore et détourne en les accompagnant, selon l’humeur, de guitares, de cordes ou d’un refrain improvisé.
Il y laisse libre cours à son goût pour le groove le plus primal.
Pour cela, Dan possède une arme fatale : cet instinct mélodique qui, déjà, faisait toute la singularité des titres de The Servant.
Car l’album tout entier vibre d’une mélancolie diffuse, d’un questionnement intime dont la voix de Dan, qu’il maîtrise mieux que jamais, exprime toutes les nuances.
On l’aura compris, il existe plusieurs Dan Black. Le mélodiste hors-pair. Le chanteur pop. Le fan de hip-hop, le touche-à-tout électro. Tous sont réunis sur son premier album solo. Un pour tous. Et tous pour UN.

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